L'amortisseur est un élément de sécurité important. L'objectif est plus le maintien de l'adhérence avec la route que le confort des passagers. Heureusement, ces deux objectifs sont atteints aux mêmes conditions. Pour étudier comment se comporte un véhicule face à une perturbation comme un trou ou un trottoir, il faut le simplifier comme un système physique masse+ressort+amortissement.
L'étude d'un tel système nous enseigne qu'il n'existe que trois types de réponses à une telle impulsion (régimes transitoires) :
On pourrait imaginer que c'est ce dernier régime qu'il faut cibler. Pourtant, l'expérience montre qu'il est préférable de tolérer une petite oscillation et le réglage optimal s'avère être un régime pseudopériodique proche du régime critique.
Malgré tout le soin que nous pouvons apporter aux réglages des valeurs de k (constante de raideur) et c (coefficient d'amortissement), l'amortisseur ne pourra pas jouer son rôle pour toutes les fréquences d'excitation. Une autre étude s'impose. C'est l'étude du régime permanent sinusoïdal, aussi appelé « étude harmonique ». Elle permet notamment d'identifier la fréquence de résonance qui caractérise la fréquence pour laquelle l'amplitude des oscillations est la plus intense, au risque de briser l'amortisseur ou l'essieu.