On peut établir les liens de parenté entre différents organismes à partir de caractères observables et traduire ces liens de parenté sous la forme d’un arbre phylogénétique.
Pour cela, il faut tout d’abord choisir des caractères comparables entre les différents êtres vivants que l’on souhaite classer, puis les comparer.
Ensuite, pour chaque caractère on détermine s’il s’agit d’une forme ancestrale ou d’une forme dérivée (ou évoluée).
Pour cela, on examine les caractères de l’espèce dont on sait qu’elle ne possède aucun caractère dérivé parmi ceux qui ont été choisis. Cette espèce est l’extra-groupe.
Enfin, on applique une règle simple : deux espèces sont d’autant plus apparentées qu’elles partagent un grand nombre de caractères dérivés hérités d’un même ancêtre commun d’autant plus récent.
Ces espèces sont réunies en groupes nommés clades ou taxons, où toutes les espèces sont issues d’un même ancêtre commun défini par l’apparition d’un caractère dérivé. Un arbre phylogénétique permet aussi de raconter une histoire évolutive puisque les caractères dérivés apparaissent les uns après les autres au cours du temps.
Remerciements : Benoît Merlant, professeur de SVT, Académie d'Orléans Tours.